Chocolat & compagnie, Douceurs enchantées, Recettes magiques

Brownie/fondant minimaliste au chocolat

J’en suis à une période de ma vie où j’oscille entre neuf et ancien. D’anciennes attaches continuent de me relier au passé par d’imperceptibles filins, mes pensées recyclent de vieux schémas que j’ai répété depuis l’enfance, avec plus ou moins d’inconscience. Et puis, il y a ces habitudes nouvelles, ce sens de la liberté qui émerge peu à peu, la conscience que je répète la symphonie de la mélancolie depuis des années, et l’envie de me délivrer de tout cela… Entremonde.

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Cet état a ceci d’effrayant que je suis à la confluence de dizaines de sentiers différents. Chacun représente un avenir, des choses que l’on a imaginées pour moi, ou auxquelles je rêve moi-même. Il y a ces voies qu’on aimerait me voir embrasser, et qui paraissent…logiques, raisonnables, dirai-je, quoique infiniment ternes. Et puis, il y a les autres, plus folles, plus imprévisibles, voies du cœur, voies de l’âme, vers lesquelles je me dirige, lentement, timidement, mais sûrement. Parfois, je glisse un pas sur un de ces nouveaux chemins, pour aussitôt bondir en arrière.

Douloureux Entremonde… Poésie de l’Entremonde, aussi, où tous les choix sont encore bourgeons. Il faudra voir ce que le Temps fera de ces jeunes pousses. Lesquelles s’épanouiront, lesquelles demeureront possibles jamais éclos.

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En attendant, parce que l’attente est parfois un peu douloureuse, je m’empiffre toujours autant de chocolat.

Après avoir eu ma période crème choco-cajou, brownie cru, barres au chanvre, truffes véganes, je crois que je viens de tomber dans les bras d’une nouvelle addiction. Tout a débuté à cause d’une photo, sur le compte d’une copine d’Instagram, d’une recette qui refusait de me quitter l’esprit, et d’une matinée en cuisine… Après un attentat à la banane bien mûre, un rapt de purée d’amande, et une rançon de chocolat, une sorte de fondant absolument indécent de gourmandise et de moelleux est né. J’ignore son nom, mais j’honore sa simplicité, sa texture, ses parfums. Et je ne peux que partager la recette avec vous, d’après @veganbb13

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Fondants véganes cacao-banane-amande :

Trois ingrédients, cinq minutes de confection, 15 ou 20 de cuisson… Voici ce que j’appelle une recette paresseuse. Mais néanmoins délicieuse…

  • 4 bananes bien mûres
  • 50g de cacao en poudre
  • 150g de purée d’amande complète, ou de purée de noisette
  • 1 pincée de sel marin, ou de sel rose de l’Himalaya (facultatif)
  • 1 pincée de vanille en poudre (facultatif)
  • 50g de noix de pécan/noisettes/macadamia grossièrement concassées (facultatif)

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Préchauffez le four à 180°C.

Écrasez les bananes avec la purée d’oléagineux de votre choix, ajoutez le cacao progressivement, puis la vanille et le sel.

Versez le mélange obtenu dans un petit moule carré.

Laissez cuire 15 ou 20 minutes, selon que vous souhaitiez un résultat plus ou moins fondant, plus ou moins pâteux.

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J’ai failli tout dévorer à la sortie du four : verdict, tiède, c’est un délice. D’après @veganbb13, après quelques heures de réfrigération, le tout prend une irrésistible consistance qui évoque un flanc bien dense. A vous de voir, selon vos préférences ! Le tout étant que vous…vous régaliez ♥

Tendrement vôtre,

Eve.

Développement personnel, Douceurs enchantées, Réflexion, Recettes magiques

Sablés poétiques de Noël et de Yule

Pour beaucoup, et l’Avent le prouve, décembre rime avec Noël. Je ne reviendrais pas sur la vision sombre (pour ne pas dire ténébreuse) que j’aie de Noël, en ayant suffisamment traité dans un article précédent.

Le 21 décembre, avait lieu le solstice d’hiver. Après les nuits interminables, les aubes grises et la mélancolie des jours trop courts, du soleil qui se cache, la lumière revient. Les jours rallongent, et, avec eux, l’espoir d’un printemps endormi sous le terreau noir…

Que Noël ait lieu le 25 décembre n’est pas un hasard. Noël avait une grande sœur nommée Yule, fête païenne, fête nordique ; ce n’est pas non plus un hasard si on avait coutume de faire brûler une bûche de chêne à Yule et d’allumer bougies et lumières (cela ne vous rappelle pas quelque chose ?).

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Depuis l’Antiquité, et sans doute avant, la psyché humaine n’a pas changé. Seuls les siècles ont passé, soufflant les civilisations comme le ferait une bourrasque d’un tas de feuilles mortes. L’humanité s’est cru toujours plus intelligente, a amélioré son quotidien jusqu’à se rendre paresseuse, aboli l’esclavage de l’homme sur l’homme pour le remplacer par la technologie et le travail, mais dans son cœur et dans son âme, elle est demeurée la même. Peur de la mort, jalousie, paresse, convoitise et besoin de se sentir supérieur… Ces sentiments que nous éprouvons, nos ancêtres grecs, égyptiens, gaulois, les éprouvaient déjà. Nous sommes dans la continuité.

Lorsque j’avais visité le site archéologique de Bliesbruck-Reinheim, à la frontière allemande, j’avais été saisie de ce que j’avais vu : les objets du quotidien des romains, pourtant âgés de plus de 2000 ans, étaient si semblables à ceux que nous employions chaque jour ! Peignes, pièces de monnaie, serrures, clefs, moulins à blé… Nous n’avons l’avantage que de la répétition et de l’habitude, et peut-être d’un savoir plus grand du monde qui nous entoure. Mais nous qui croyons avoir inventé tant de choses merveilleuses, nous ne faisons que répéter des gestes mille fois accomplis et marcher dans les pas d’hommes qui, avant nous, se sont émerveillés d’un coucher de soleil, d’un ciel étoilé, sont nés, ont grandi et sont morts.

Il en va de même pour les cultures.

Pour se faire accepter, le Christianisme a beaucoup emprunté, quoiqu’il en dise, aux religions qui le précédaient. Pâques a lieu approximativement à la période de Beltane, la Chandeleur est l’héritière directe de Brigantia (ou Imbolc), fête qui célébrait le début du printemps celte, et la fête des morts et la Toussaint, prennent place à un moment-charnière de l’année pour les Celtes. Le 31 octobre et le 1er novembre, on célébrait autrefois Samhain et la plongée du monde dans les ténèbres de l’automne et de l’hiver ; le soleil se faisait moins présent.

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J’imagine que ces dates n’ont pas été choisies parce qu’il fallait à tout prix caser des fêtes dans le calendrier religieux. Leur signification profonde plongeait racine dans l’humus de mystères qui nous échappent aujourd’hui et des cycles de la nature. Saison après saison, l’humanité fêtait le bonheur d’être en vie ; on célébrait les forces qui permettaient cette existence, l’abondance dorée des moissons ou les morts et les ancêtres qui veillaient sur les vivants.

Aujourd’hui, nous avons un peu oublié cela. Chaque lundi matin, nous nous levons « parce qu’il le faut », harassé de cette semaine qui n’a pas encore commencé. Nous avons oublié le bonheur d’être en vie, pris dans la spirale du quotidien. Il y a bien ce malaise qui nous dérange, confus, cette gêne, cette impression de ne pas être au bon endroit au bon moment ; et puis cela disparaît. Nous sommes happés à nouveau. Le moment de lucidité a disparu sous les assauts constants de la société. Il en va de même pour les fêtes : nous fêtons un peu « parce qu’il le faut », faisons des cadeaux parce que la société nous le rabâche, qu’il faut qu’untel ait sa Senseo ou son iPhone, pour faire semblant de penser à Tonton André et parce qu’il faut acheter quelque chose de pas trop moche à Tatie Claire.

Les jolies significations, celles qui donnaient du corps aux fêtes, ont été étouffées par le matérialisme, ce que je trouve dommage.

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Redécouvrir Yule et réapprendre à vivre avec la nature que nous enterrons sous le béton est peut-être la solution pour réenchanter nos existences. Yule n’est pas le nom celte du solstice d’hiver ; nos ancêtres les gaulois (ha ha) l’appelaient Alban Arthan. Cela ne tient qu’à moi, mais j’ai une préférence pour ce nom, qui est aussi historiquement plus juste. Si on veut être rigoureux, Yule est une fête germanique, que célébraient les vikings. Ainsi, en vieux norrois, Yule se disait Jòl. Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’en Islande, en Suède, en Norvège et au Danemark, Jòl est toujours le mot employé pour dire Noël. Quand je vous disais que Yule et Noël ne sont en vérité que deux facettes d’une même réalité…

Faut-il renoncer à Noël pour fêter Yule ? Bien sûr que non ! Quantité de gens honorent Noël parce qu’ils célèbrent la naissance du Christ. On peut (comme on peut ne pas) adjoindre la signification de Yule à celle de Noël. Faites ce qui vous parle ♥

Alors, comment fêter Yule ? Allez vous promener en pleine nature, au milieu du silence étouffé d’un bois ; les branches craquent sous vos semelles, un soleil pâle à l’horizon fait resplendir les feuilles et le givre qui les habille. Voilà le jabot du rouge-gorge ! Mince tache de vermeil, elle attire votre regard au milieu de la grisaille endormie du paysage. Tout semble être suspendu… Peut-être, posez la main sur le tronc moussu de ce chêne, et écoutez battre le cœur engourdi de la nature… Un frisson dans les feuilles. Vous tournez la tête, mais il n’y a rien. Rien qui soit visible à vos sens, du moins…

Mabon, le jeune soleil, est retenu prisonnier ; il se languit des siens. Quand on viendra le délivrer, comme chaque année, le printemps pourra fleurir, perce-neige et ail des ours dans les clairières…

Cueillez du gui, ramassez une bûche que vous brûlerez dans votre âtre, allumez un peu d’espoir dans votre vie… Laissez la magie du calme vous pénétrer avec le froid et la promesse, bientôt, du zéphyr et de la lumière qui feront revivre le monde… Au creux du jour le plus court de l’année et avant la longue nuit, accueillez le retour de la lumière.

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Ou bien, confectionnez des petits sablés sans cruauté, véganes et personnalisables à l’envi, en forme de lune pour célébrer cette grande dame qui éclaire chaque nuit notre ciel, ou de poule, ces animaux placides et maternels… Ils existent en version avec ou sans gluten ; petits ventres sensibles, vous serez comblés !

  Sablés poétiques de Noël ou de Yule :

Pour une quarantaine de sablés : version sans gluten :

  • 75g de farine de maïs
  • 75g de farine de riz complet
  • 40g de poudre d’amandes (ou de noisettes)
  • 10g de fécule de manioc (ou de maïs)
  • 100g de margarine végane ou d’huile de noix de coco en pommade (désodorisée ou non)
  • 90g de sucre complet (Rapadura ou Sucanat ou Muscovado)
  • 2 cuillères à café de cannelle en poudre
  • 1 cuillère à soupe de gingembre en poudre
  • 10 tours de moulin de poivre noir
  • une belle pincée de sel marin
  • vanille en poudre

Pour une quarantaine de sablés, version avec gluten :

  • 100g de farine de blé T80 ou T110
  • 50g de farine d’avoine
  • 40g de poudre d’amandes
  • 10g de fécule de maïs ou de manioc
  • 100g de margarine végétale ou d’huile de noix de coco en pommade
  • 90g de sucre complet (Rapadura ou Sucanat ou Muscovado)
  • 2 cuillères à café de cannelle en poudre
  • 1 cuillère à soupe de gingembre en poudre
  • 10 tours de moulin de poivre noir
  • une belle pincée de sel marin
  • vanille en poudre

Comment précéder ?

 Mélangez les farines avec la fécule, la poudre d’amande, les épices, le sel.

Battre l’huile/margarine avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Ajoutez les farines au mélange margarine/sucre avec 50ml d’eau, très progressivement, jusqu’à former une belle boule de pâte. La pâte est légèrement collante.

Réservez-la au frais pour quelques heures, jusqu’à toute la nuit, puis sortez-la du réfrigérateur. Avec un rouleau de pâtisserie (entre deux feuilles de papier cuisson pour la pâte sans gluten) abaissez la pâte. Puis, muni de vos emporte-pièces favoris, coupez la pâte en autant de formes que vous le souhaitez ; soyez créatifs ♥

 Enfournez dans un four à 180°C en chaleur tournante, pour 8-10min environ. Les biscuits doivent être à peine dorés. Laissez-les refroidir sur une grille.

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 Variantes :

  • avec de l’huile essentielle d’orange douce ;
  • avec des épices à pain d’épice ;
  • avec des raisins secs ou des écorces d’orange confites dans la pâte ;
  • avec des pépites de chocolat ;
  • avec de la poudre de noisette ;
  • avec une cuillère à soupe de rhum…

De très joyeuses fêtes à tous ♥

Tendrement vôtre,

Eve.

Chocolat & compagnie, Douceurs enchantées, Recettes magiques

Fudges véganes : attention, danger d’addiction !

Si le soleil (ou mon adorable petit -grand, monsieur fait ses 8kg !- chat) vient me tirer du sommeil, je serai capable de bondir par-delà une montagne. Mais avant le grand saut, il faut prendre des forces, vous êtes d’accord ? C’est pourquoi j’ai joué dès huit heures aux alchimistes dans la cuisine.

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De quoi a-t-on besoin, avant d’accomplir un exploit, qu’il soit physique ou intellectuel ? De bon glucose pour nourrir nos petites cellules grises, évidemment. Mais aussi de lipides, car notre cerveau en raffole ! Saviez-vous que notre cerveau était tout simplement l’organe le plus gras de notre corps ? Privez-le d’omégas 3 et d’acides gras essentiels, et votre mémoire rechignera ! Que l’on soit étudiant, chercheur, professeur, femme enceinte, sportif…nous avons, contrairement aux idées reçues, besoin de graisses. Et elles ne font pas grossir, bien au contraire ! (le paradigme médical a changé depuis des années, mais il semble que les mentalités aient du mal à suivre…) Après, je vous le concède, il y a graisse et graisse.

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Dans ces gourmandises absolument décadentes, nous trouvons ainsi de l’huile de noix de coco, si délicieuse au palais, et pour notre petit organisme ! Elle renferme des acides gras à chaîne moyenne, qui sont indirectement bons pour la ligne (leur énergie se délivre dans le temps) et de l’acide laurique, un acide gras présent dans le lait maternel, et qui renforce nos capacités cognitives. En outre, elle fait une jolie peau, douce et lustrée. Alliée au beurre de noix de cajou, un délice empli de magnésium, calcium et cuivre en quantités intéressantes, vous aurez fait le plein de bons nutriments et de vitamine E ! Les dattes sucrent tout naturellement la friandise. Malgré leur indice glycémique élevé (à ne pas consommer trop souvent, donc), elles sont une bonne source de potassium, et, ici, la présence de lipides ralentit la libération des sucres dans le sang. Enfin, nous avons la poudre de cacao crue. Non seulement elle donne un parfum riche et succulent à mes pâtisseries, mais en outre, elle fera du bien à votre moral, en ces jours gris : du magnésium et du fer, de la théobromine pour donner un petit coup de fouet avant une épreuve (ou pas), du calcium… La vanille est là pour arrondir et ajouter de la douceur ; le sel, parce que c’est plus gourmand ainsi (et parce que le sel gris de l’Atlantique est une source intéressante de minéraux aussi.)

Enfin, je vous aurais presque fait passer une gourmandise pour un encas sain, non ? Eh bien, c’est le cas, alors…pas de complexes ! La nutrition, c’est un peu de la magie, vous savez.

En revanche, prenez garde. Une fois les ingrédients assemblés, vos doigts risquent de plonger tout seuls dans la pâte obtenue… Les effluves montent à votre nez, et vous êtes comme ensorcelés. Pour peu que vous soyez sensible aux bonnes choses, vous n’en ressortirez pas indemne !

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Mes fudges véganes sont le fruit d’une expérience et d’un assemblage d’ingrédients au pif. J’avais déjà testé la recette d’Ophélie, du blog Antigone XXI, mais, quoi ce fut un délice, la consistance, trop ferme et compacte avec les flocons d’avoine, manquait à mon avis de fondant.

Alors, exit les flocons d’avoine ! Un peu plus d’huile de coco, des dattes…et c’est une merveille qui vous fond dans la bouche. Elle peut se déguster juste sortie du réfrigérateur (texture légèrement croquante, puis moelleuse et fondante) ou à température ambiante (on dirait une ganache, une sorte de débauche chocolatée)

A mon avis, cette recette s’accommode très bien des ingrédients que vous avez au placard. L’huile de coco peut se remplacer par moitié par du beurre de cacao (mais attention ! La texture finale sera plus dure), le cacao, par de la mesquite et de la lucuma, le beurre de cajou par un mélange noisette-cajou, ou cacahuète-amande, noisette grillée, purée de pépin de courge-cajou si vous êtes un aventurier du goût… Des épices peuvent s’ajouter à la pâte : un soupçon de cannelle et de poivre de Sichuan ; un peu d’eau de fleur d’oranger ou de rose ; 10 gouttes d’huile essentielle d’orange ou 8 d’orange et deux de mandarine pour un parfum de Noël… Sentez-vous libres d’essayer, et faites-moi part de vos investigations culinaires.

Et surtout…régalez-vous, mes gloubinours ♥

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Décadence chocolatée : fudges véganes dangereusement addictifs :

Pour une vingataine de fudges, ou un petit plat carré de 20x20cm :

  • 20 dattes Mazafati (pour leur parfum naturel de caramel et leur moelleux ; vous pourrez utiliser en remplacement des Medjool, une quinzaine, ou des Deglet Nour, dans les 25 si elles sont petites, que vous aurez réhydratées dans de l’eau chaude pendant 15min)
  • 100g d’huile de noix de coco en pommade (ou 50g huile de coco et 50g beurre de cacao fondus pour un rendu final plus ferme ; je vous déconseille pur beurre de cacao ; la texture sera alors très ferme, voire dure)
  • 150g de beurre de noix de cajou (ou 80g cajou et 70g noisette (noisette grillée étant le meilleur des beurres d’oléagineux du monde ♥) ; 150g de beurre d’amande blanche ; 100g amande blanche et 50g noisette ; 150g noisette…)
  • 4 cuillères à soupe rases de poudre de cacao cru (si votre poudre est du simple cacao non sucré, ajoutez-en davantage)
  • 1 cuillère à soupe de Mesquite du Pérou (facultatif ; donne un goût biscuité et renforce le parfum de chocolat) ou de Maca (soyez prudent ; trop de maca rend le résultat un peu immangeable – à mon palais, du moins)
  • 1 généreuse pincée de sel
  • 1 pointe de couteau de vanille en poudre
  • Ingrédients facultatifs, selon que vous souhaitiez des : Fudges de Noël (cannelle, gingembre, 10 gouttes d’huile essentielle d’orange et 2 de mandarine rouge), Fudges pralinés (mesquite, cacao cru, noisettes), Fudges croquants (éclats de noix, de noix de pécan et de macadamia), Fudges chics (+ 1 cuillère à soupe de thé matcha et saupoudrés de pistaches concassées), Fudges bohèmes (éclat de pistaches et eau de fleur d’orange – PAS arôme fleur d’orange, mais bien un hydrolat pour la cuisine) ; des Fudges mystérieux (cacao cru, amande blanche et 5 gouttes d’huile essentielle de bergamote et 2 d’ylang-ylang)

D’autres propositions ? ♥

Comment procéder ?

Commencez par mettre les dattes dans le bol du mixeur, égouttées, ou avec deux cuillères à soupe d’eau pour faciliter le mixage, puis ajoutez : l’huile de noix de coco, le beurre de cajou (si possible, bien fluide, pas un fond de pot tout sec ! Si tel est le cas, ajoutez un tout petit peu plus d’huile de coco), la vanille, le cacao et le sel, ainsi que des les ingrédients supplémentaires, s’il y en a.

Puis…mixez !

Je précise : la pâte étant assez compacte, vous risquez de devoir racler les bords du mixeur, s’il n’est pas assez puissant, assez régulièrement.

Sinon, vous pouvez procéder ainsi : mixer les dattes avec l’huile de coco en pommade (!) et le beurre de cajou, puis ajouter les poudres (vanille, sel, cacao), à part, dans un saladier, à la cuillère (et vous risquez de devoir y mettre les mimines pour que le mélange soit bien homogène).

Ensuite, évitez de tout manger quand c’est encore dans le mixeur et étalez la pâte dans un petit plat carré, que vous mettrez au réfrigérateur pour une heure.

(mais oui, vous avez le droit de lécher la cuillère pour patienter !)

Une heure plus tard, sortez les friandises, découpez-les en carrés et mettez-les dans une boîte en fer, où elles devraient se conserver pendant une bonne semaine au réfrigérateur. (honnêtement, je ne suis pas certaine qu’elles tiennent une semaine. Vous savez, il y a tant de bonnes excuses pour manger des fudges… avant le sport… au goûter… avant un exam… parce que j’ai envie… trop de bonnes excuses, je vous dis !)

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Même mon chat en voudrait ! Ou du moins, il est le gardien de ma gourmandise… (les feuilles de figuier font de très belles assiettes, vous ne trouvez pas ?)

Tendrement vôtre,

Eve.